Mata-Hari (1876-1917), danseuse, courtisane et espionne
Ensemble de trois lettres autographes signées, sans lieu, datées des 15 déc[embre], 22 déc[embre] et 31 janvier (probablement de l’année suivante).
Bifeuillets 20×16 cm.
9 pages écrites au total.
Papier a en-tête du 55 bis bd Pereire
« Je ne peux pas presser cette négociation. On prend des informations et cela demande du temps »
Intéressant ensemble de trois rares lettres de la célèbre espionne, qui, fait rare, semble faire référence à ses activités d’espionnage avec l’Allemagne à deux reprises.
Lettre du 15 décembre : 4 pages autographes signées.
Amicale missive apparemment adressée à une certaine Hélène dont le nom est cité dans le texte. Mata-Hari lui doit de l’argent, mais lui a été impossible de lui rendre jusqu’ici. Elle ajoute de façon sybilline « Je ne peux pas vous donner des explications dans une lettre. Parce que ça ne va pas ».
Lettre du 22 décembre : 3 pages autographes signées.
Lettre mystérieuse mentionnant un certain Monsieur Ramillion : « comme je vous l’ai promise [sic] cette après-midi, je suis allée voir Mr Ramillion qui m’a pris la première traite en paiement pouvant le [?] négocier lui-même en Allemagne ». Des sommes transitent par des commerçants allemands, et Mata-Hari ajoute qu’elle pourra compléter l’argent si nécessaire car « au commencement Janvier mes soirées où je danse sont assez nombreuses »
Lettre du 31 janvier : 2 pages autographes signées
Lettre semblant faire directement allusion à l’espionnage : « Monsieur, j’ai bien reçu votre lettre du 29 Janvier. Mr Hamilton m’a pris une de mes traites en payement pour le négocier en Allemagne. Je ne peux pas presser cette négociation. On prend des informations et cela prend du temps. Sentiments distingués de Mata-Hari »
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